Stop aux idées reçues sur les DATI !

Si le code du travail stipule qu’une entreprise doit protéger ses salariés, il arrive encore souvent que les travailleurs isolés ne soient pas équipés d’un dispositif leur permettant de donner l’alerte en cas d’urgence.

De nombreux freins au déploiement de DATI demeurent en entreprise. Pourtant il s’agit souvent de clichés. Et il est nécessaire d’en finir avec ces idées fausses.

Passage en revue des idées reçues et des solutions que l’on peut y apporter.

“Un DATI, ça ne sert à rien !”

Malheureusement, les accidents n’arrivent pas qu’aux autres. Pourtant certains salariés et managers semblent encore être persuadés qu’ils n’ont pas besoin de DATI. Mais quand l’accident arrive, c’est trop tard. 

En 2021, le rapport annuel de l’Assurance Maladie – Risques professionnels 2021 dénombre 604 565 accidents du travail.

Une enquête nationale de la Caisse centrale de la MSA réalisée en 2019 auprès d’agriculteurs révèle que 43 % des accidents du travail graves non mortels surviennent lorsque la personne est seule. 80 % des accidents mortels surviennent sans témoin.

Souvent les salariés connaissent les risques qu’ils encourent dans le cadre de leur métier. Pourtant les accidents arrivent le plus souvent lors d’interventions de routine lorsque la vigilance baisse.

Par ailleurs, même si les salariés sont sensibilisés aux risques, la survenance d’un malaise ne peut pas être anticipée. Disposer d’un DATI est donc tout simplement vital !

La solution ?

Le responsable QHSE d’un de nos clients aime dire que le DATI, c’est l’assurance du travailleur isolé. Nous souscrivons dans notre vie quotidienne assurance auto ou assurance habitation en espérant de jamais avoir à s’en servir. De la même manière, le DATI doit être considéré comme l’assurance du salarié isolé.

“Un DATI, c’est pas pratique !”

Dans les premiers temps, les dispositifs d’alerte étaient souvent des boîtiers SOS, portés à la ceinture ou en brassard. Encore en circulation, ces appareils sont encombrants pour des techniciens qui sont déjà équipés d’un téléphone professionnel, d’un ordinateur portable ou d’une tablette, et même pour certains même d’un détecteur de gaz…Dans ce cas, le DATI est un énième dispositif qui embarrasse le salarié. Celui-ci entravé par son boîtier le néglige, oublie de le charger, ce qui le rend au final inutilisable. 

Par ailleurs, les boîtiers SOS souvent rudimentaires n’ont pas de fonctionnalités qui permettent de vérifier la bonne réception d’un signal ou le bon envoi de l’alerte.

La solution ?

Si vos salariés sont équipés d’un smartphone professionnel, la solution est sans doute d’opter pour un DATI sur smartphone. Dans ce cas, l’application mobile se télécharge directement sur le smartphone : le salarié n’a donc pas besoin d’un équipement supplémentaire. Et en général, le téléphone est rarement oublié et toujours chargé et à portée de main.

“Un DATI, ça sonne tout le temps !”

Les fausses alertes, ça existe et elles découragent les salariés, c’est certain. 

Mais comment faire quand un DATI lance une alerte car il a détecté une situation d’immobilité prolongée…. qui en fait n’est pas une situation d’urgence mais un arrêt momentané à un bureau ? Un DATI qui sonne de manière inopportune va, de fait, user la patience de l’émetteur et celle du récepteur. A trop sonner sans nécessité, le DATI risque de finir, éteint, au fond d’un tiroir.

La solution ?

Aujourd’hui les DATI sur smartphone présentent des fonctionnalités qui permettent de réduire les fausses alertes. Un système de pré-alerte après détection d’immobilité ou de perte de verticalité permet d’annuler la transmission s’il ne s’agit pas d’une situation d’urgence. Des modes spécifiques, comme le mode bureau, permettent d’inhiber la détection d’immobilité et de perte de verticalité

Grâce à ces fonctionnalités, les alertes intempestives sont réduites et le salarié retrouve confiance dans son dispositif.

“Un DATI, ça coûte cher !”

Combien de fois n’avons-nous pas entendu cette réflexion !

C’est vrai, un DATI, ça peut coûter cher….surtout si on ne s’en sert pas ! 

Quand une entreprise fait le choix d’acquérir une flotte de DATI sous forme de boitier, talkie-walkie ou téléphone DECT, ce lourd investissement est rentable si les DATI sont fonctionnels et utilisés de manière correcte. 

Pourtant on rencontre trop souvent des entreprises qui ont investi dans des boîtiers PTI onéreux et qui restent au placard, souvent parce qu’ils sont encombrants et peu fonctionnels.

Par ailleurs ces DATI ne voient pas leurs fonctionnalités évoluer, à moins que l’entreprise ne réinvestisse dans un nouvel achat ! Donc rapidement ces DATI deviennent obsolètes et renforcent l’idée qu’un DATI coûte cher et sert peu.

La solution ?

Aujourd’hui fabricants et développeurs de dispositifs de protection du travailleur isolé proposent des solutions sous forme d’abonnement : application mobile, bracelet SOS Bluetooth, montre connectée…

Ainsi un abonnement à un DATI sur application mobile coûte de 8 à 15 € par mois et par salarié, ce qui est relativement économique. Mais surtout s’abonner à un service permet de bénéficier de mises à jour et évolutions régulières et d’un accompagnement (formation, SAV…) : le service évolue et le salarié isolé profite des nouvelles fonctionnalités.

"En zone blanche, ça ne fonctionne pas !"

C’est une réalité : les zones blanches sont une difficulté majeure pour la protection des travailleurs isolés. 

Les zones blanches, ce sont ces “territoires non couverts par un réseau mobile” : certes ce sont le plus souvent des zones peu densément peuplées, et majoritairement situées en zone rurale. Néanmoins des salariés isolés y travaillent : techniciens d’intervention, garde forestiers par exemple.

Or la majorité des dispositifs d’alerte actuels utilisent le signal GSM ou le Wifi pour transmettre l’alerte. 

Alors oui, c’est vrai, impossible d’envoyer une alerte dans une zone complètement blanche avec ces dispositifs-là.

La solution ?

Et pourtant, il y a des solutions à envisager !

Tout d’abord, dans une zone blanche, il est possible de déployer un parc de talkie walkie sur ondes radio. Mais attention, si son point fort est de pallier la difficulté posée par la zone blanche, la solution des DATI sur radio a un coût assez élevé et ne permet pas la géolocalisation. C’est là une difficulté non négligeable.

Cependant , au quotidien, la présence longue (plusieurs heures voire une journée entière) d’un travailleur isolé dans une zone totalement hors réseau n’est pas si fréquente que cela. Il arrive souvent que ces salariés de terrain passent d’une zone de bonne réception à un environnement en limite de réception ou à une zone totalement blanche.

Or les DATI actuels proposent des fonctionnalités pour pallier cette difficulté, par exemple avec l’alerte hors réseau prolongée : ce mode de déclenchement une fois activé, et en cas de perte de réseau pendant une durée préalablement paramétrée, une pré-alerte de 45 secondes prévient l’utilisateur du déclenchement imminent de l’alerte. Si l’utilisateur retrouve une connexion au réseau durant la pré-alerte, l’envoi est annulé. Si l’utilisateur reste hors connexion, l’alerte est envoyée. 

L’alerte programmée et le message vocal, deux autres fonctionnalités du DATI WaryMe permettent de pallier les difficultés rencontrées lors d’intervention en zones blanches et en zones hors réseau, type ascenseur, sous-sol, cages de Faraday….

Les systèmes de protection des travailleurs isolés ont fait de nets progrès ces dernières années, en particulier depuis l’apparition des dispositifs sur application mobile : pratique, économique, fonctionnel, ils marquent des points par rapport aux DATI classiques sur boitier et devraient convaincre les plus réticents à la mise en place d’un dispositif d’alerte.

Vous souhaitez en savoir plus sur nos dispositifs d’alerte pour travailleurs isolés ?

Derniers articles

Une chargée de clientèle chez Vendée Logement utilise l'application mobile de protection des travailleurs isolés WaryMe

Interview client – Vendée Logement

Interview client – Vendée Logement Comment l’ESH Vendée Logement protège ses salariés en contact avec le public ? Tous les articles 8 500 logements locatifs

Merci pour votre inscription à notre newsletter.