TRAVAIL ISOLÉ
Le guide ultime pour réussir votre projet DATI
Découvrez les 5 étapes clés pour mener à bien votre projet de déploiement de DATI pour vos travailleurs isolés
Alerte individuelle
Vous êtes à la recherche d’un DATI pour équiper vos travailleurs isolés. Et vous êtes confronté à la multiplicité des dispositifs du marché. Tous ont peu ou prou les mêmes fonctionnalités : alerte volontaire et automatique; détection de chute, de perte de verticalité et d’immobilité.
Mais l’essentiel n’est pas là. L’important, c’est que le dispositif choisi soit performant. La finalité d’un DATI c’est qu’il sauve des vies !
La performance d’un DATI, quel que soit le dispositif choisi, s’articule autour de 3 axes : efficacité, fiabilité et ergonomie.
Nous allons voir dans cet article les fonctionnalités qui rendent un DATI performant.
Pour qu’un DATI soit efficace, il faut qu’il couvre un maximum de situations d’urgence : accident, problème médical, agression.
Un salarié muni d’un dispositif d’alarme doit pouvoir lancer une alerte volontaire en cas d’urgence. Ou bien une alerte automatique doit être envoyée en cas de malaise ou d’accident si le collaborateur n’est plus en capacité de le faire.
La plupart des dispositifs du marché possède ces 2 fonctionnalités : alerte volontaire et alerte automatique.
L’alerte volontaire se fait par appui sur un bouton « SOS » physique d’un boitier ou d’un smartphone.
Le déclenchement automatique de l’alerte fonctionne le plus souvent en cas de chute, de perte de verticalité ou d’immobilité prolongée. En cas d’absence de mouvement pendant une période donnée une alerte est envoyée automatiquement. Ces modes de déclenchement permettent d’alerter en cas d’accident ou de malaise.
En cas d’agression ou de menaces, le salarié appuiera sur le bouton SOS. Néanmoins un mode « alerte discrète » sera rassurant, car il permet au salarié en détresse de lancer l’alerte sans avoir à manipuler ostensiblement son DATI.
L’appui sur le 4 x ON/OFF du téléphone équipé de l’application WaryMe ou sur le bracelet SOS sont par exemple des modalités d’alerte discrète appréciées.
Couvrir toutes les situations, c’est également avoir la capacité de repérer les salariés en détresse aussi bien en extérieur qu’en intérieur. Pour cela, la géolocalisation (indoor et outdoor) est essentielle. En extérieur, le GPS du dispositif permet de localiser précisément le salarié en détresse. En intérieur, l’installation de balises « beacon » connectées en bluetooth rend possible la localisation dans les bâtiments.
Parmi les zones difficiles à couvrir quand on cherche une solution DATI, il y a bien évidemment les zones blanches. Ces zones du territoire ne sont pas couvertes par les réseaux de téléphonie mobile ou par Internet (zones rurales, sous-sols, ascenseurs, etc…)
En effet aujourd’hui la majorité des DATI transmette l’alerte via le réseau téléphonique ou par SMS. C’est donc un vrai problème pour les responsable sécurité.
Une solution peut être de choisir des DATI sur radiofréquence. Mais cela nécessite d’installer un réseau radio sur la zone à couvrir, zone qui sera forcément limitée géographiquement.
On peut aussi envisager une solution sur IP plus robuste aux coupures de réseau.
Pour un DATI sur application mobile, l’alerte programmée et le mémo vocal permettent d’anticiper les interventions en zones blanches. Il s’agit de programmer une alerte et de l’accompagner d’un court message vocal dans lequel l’utilisateur donne des précisions sur son intervention, sa localisation et sa durée estimée. Si tout se déroule normalement, le salarié annule la programmation de l’alerte, une fois sorti de la zone blanche. Si ce n’est pas le cas, l’alerte sera envoyée automatiquement à l’expiration du délai, même si le smartphone n’a pas accès au réseau.
TRAVAIL ISOLÉ
Le guide ultime pour réussir votre projet DATI
Découvrez les 5 étapes clés pour mener à bien votre projet de déploiement de DATI pour vos travailleurs isolés
Un DATI est efficace s’il permet au récepteur de l’alerte de réagir de manière appropriée et de porter secours très rapidement au salarié en détresse.
C’est pourquoi paramétrer de manière pertinente la chaine de mobilisation est indispensable. Qui reçoit l’alerte ? Qui lève le doute et porte secours au collaborateur en détresse ? Voici les questions que chaque organisation doit se poser.
Pour répondre le plus vite possible au SOS, il est nécessaire également d’avoir un temps d’établissement de l’alerte le plus court possible.
Les DATI classiques transmettent les alertes par appel téléphonique vers un premier récepteur. Si celui-ci ne prend pas en charge l’appel, l’alerte est routée vers un deuxième récepteur, et ainsi de suite. Le temps d’établissement de l’appel peut donc s’allonger rapidement. Ce qui va rendre la prise en charge de l’alerte plus lente.
La technologie sur IP, solution innovante développée par WaryMe, route l’alerte vers plusieurs interlocuteurs simultanément et en temps réel. Tous les récepteurs définis dans le plan d’action sont informés en même temps, sans phase d’établissement de l’appel.
Finis les appels en cascade, finies les prises en charge longues. La transmission des alertes est plus rapide et plus sûre.
Dès qu’une alerte est lancée via l’application WaryMe, l’environnement sonore du travailleur isolé est enregistré. Même si le récepteur prend en charge l’alerte au bout de 10 secondes, la réécoute des premières secondes de l’alerte permet de lever le doute de manière beaucoup plus efficace. Il réagira plus rapidement et de manière pertinente.
Par exemple si un salarié est en train de faire un malaise, il peut dire « je me sens mal » dès qu’il lance une alerte. S’il s’évanouit avant que le récepteur prenne l’alerte, ce dernier comprendra tout de même la nature du problème médical en réécoutant les premières secondes de l’enregistrement et il enverra les secours adéquats. Ceci est impossible avec un DATI classique qui transmet l’alerte via appel téléphonique ou SMS.
Imaginons une autre situation : un collaborateur se fait agresser et appuie discrètement sur son bracelet SOS, l’écoute des premières secondes permettra au récepteur de mieux interpréter la situation et de réagir en conséquence.
Enfin la transmission de l’alerte à plusieurs récepteurs en simultané va leur permettre de se coordonner pour sa gestion et sa résolution. Tous ont accès au plan d’action dans l’application et ont une visibilité sur la prise en charge de chaque action par l’un ou l’autre des récepteurs. Ainsi le premier peut indiquer qu’il se rend sur place pour porter secours au salarié car il se trouve à proximité, un deuxième se charge d’appeler les secours, pendant qu’un troisième informe un autre groupe de récepteurs.
La technologie sur IP développée par WaryMe permet une gestion collaborative de l’alerte.
Deuxième élément clé pour choisir un DATI performant : évaluer sa fiabilité.
L’utilisateur doit pouvoir savoir en temps réel si son dispositif est fonctionnel. La sécurité active dont certains DATI bénéficient permet de connaitre l’état de l’appareil. Savoir s’il est totalement fonctionnel ou s’il fonctionne en mode dégradé (perte de réseau, batterie faible, autorisations manquantes…) est essentiel!
La robustesse aux problèmes réseau est également un élément essentiel pour assurer la fiabilité du dispositif. Coupures, bande passante limitée, zones blanches sont la bête noire des responsables HSE qui cherchent à équiper leurs collaborateurs d’un dispositif d’alerte. Le système doit pouvoir fonctionner sur les réseaux mobiles publics et sur le wifi. En cas de perte momentanée de connexion, il doit transmettre les informations qui n’étaient pas passées (localisation, enregistrement audio, …).
La technologie sur IP est robuste aux pertes de réseau. Toute l’alerte est enregistrée dès la première seconde et aucune information n’est perdue. Si la connexion se perd momentanément, l’enregistrement continue sur le téléphone de l’émetteur. Le récepteur reçoit l’audio dès le rétablissement du réseau. Avec un DATI classique, en cas de perte de réseau, une conversation téléphonique est interrompue et doit être relancée. Il n’y a plus d’enregistrement audio entre les 2 appels.
Enfin un dispositif fiable doit réduire au maximum le risque de fausses alertes. En effet des alertes accidentelles trop fréquentes vont décourager l’utilisateur, qui n’aura plus confiance dans son dispositif et le délaissera.
Le DATI WaryMe dispose de plusieurs fonctionnalités qui permettent de limiter le risque de fausses alertes.
Les alertes intempestives sont donc réduites. La confiance du salarié dans son DATI renforcée !
Le collaborateur équipé d’un DATI doit l’adopter facilement.
Munir ses salariés d’un DATI, c’est souvent leur rajouter un équipement supplémentaire, en particulier quand il s’agit d’un DATI sur boitier. Certains salariés, considérant cet équipement comme encombrant ou gênant, risquent de l’oublier ou de le perdre. Il faut donc prendre en compte les souhaits des salariés et s’adapter à leur équipement préexistant.
Imaginons un technicien qui porte déjà à la ceinture son téléphone professionnel et ses appareils de mesure. Dans ce cas, le choix d’un DATI sur application mobile sera plus pertinent que le choix d’un boitier, puisque le salarié est déjà équipé d’un smartphone professionnel.
Le collaborateur doit avoir confiance dans le dispositif mis à sa disposition. Il doit être simple d’utilisation et pratique. Sinon il va le délaisser.
Il faut aussi prendre en compte l’environnement dans lequel le salarié intervient : environnement humide, environnement explosif (matériel ATEX)… Il faut choisir le dispositif pertinent. Un ouvrier qui intervient sur un chantier, muni de gants de protection doit pouvoir donner l’alerte avec un dispositif qui supporte le port de gants.
Enfin pour renforcer la confiance des collaborateurs dans le dispositif il faut les former.
Les salariés doivent être formés à la prise en main du dispositif. Mais s’exercer au quotidien à la manipulation de son DATI est important. Pour cela, un mode « Exercice SOS » permet de s’entrainer sans déclencher une véritable alerte. L’utilisateur teste la solution de façon discrète. Cela ne perturbe pas l’activité de ses collègues. Le salarié accède à sa géolocalisation et à l’enregistrement audio. Il affiche les informations sur le bon fonctionnement du dispositif (connexion au réseau, état des modes de déclenchement, niveau de la batterie, …).
Vous souhaitez équiper vos travailleurs isolés d’un dispositif DATI performant ? Nos experts vous accompagnent dans la mise en place de votre projet.
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