Protection des travailleurs isolés :
5 étapes clés pour réussir votre projet DATI

Dans le cadre de la prévention des risques dans votre entreprise, vous souhaitez équiper vos travailleurs isolés et salariés de terrain d’un DATI ? Voici nos conseils pour mener à bien votre projet.

Dans le cadre de la prévention des risques dans votre entreprise, vous souhaitez équiper vos travailleurs isolés et salariés de terrain d’un DATI ?

Dans de nombreux secteurs d’activité, des salariés travaillent hors de vue et hors de portée de voix de leurs collègues. On les appelle travailleurs isolés. Travailler seul n’est pas un risque en soi, mais cela augmente la probabilité de survenue d’un accident grave.

Il est du ressort de l’employeur de garantir la sécurité et la santé physique et mentale de ses collaborateurs.

 Et pour protéger ceux qui travaillent seuls, il est nécessaire de les équiper d’un dispositif d’alarme pour travailleur isolé (DATI).

Nous vous proposons les 5 étapes clés à suivre pour mener à bien votre projet d’équiper vos salariés d’un DATI.

Étape 1 : Désigner un référent DATI

Le premier conseil est de désigner une personne référente.

Qu’il soit responsable sécurité, animateur prévention, responsable QHSE, son rôle sera de coordonner l’avancée du projet tout au long des étapes. Il sera l’interlocuteur privilégié des collaborateurs dotés du dispositif d’alerte. On verra à l’étape 5 que son rôle est crucial pour la bonne adoption du DATI.

Étape 2 : Choisir le bon dispositif pour vos travailleurs isolés

Il existe une multitude de solutions d’alerte : boitier, radio, téléphone, smartphone, badge, bracelet SOS, montre connectée, chaussure connectée.

Donc deuxième conseil : avant d’équiper vos salariés et de vous décider pour l’une ou l’autre des solutions DATI, prenez en considération les éléments suivants :

 

Environnement et conditions de travail des salariés à protéger

Certains salariés travaillent dans des conditions très spécifiques : environnement humide, hautes températures, environnement confiné, zones blanches ou environnement ATEX (risques d’explosion).

Il faut alors sélectionner un dispositif d’alerte adapté.

Environnements humides et/ou soumis à la poussière

Vérifiez que le système d’alerte choisi a un indice de protection suffisant.

L’IP est un standard qui se compose de 2 chiffres et informe sur le niveau d’étanchéité des appareils (téléphone, smartphone, bouton panique, montre connectée).

Le premier chiffre renseigne sur le degré de protection de l’appareil face aux particules solides (sable, poussière, gravier). L’indice maximal 6 correspond à une étanchéité totale à la poussière, même fine.  Le second chiffre indique l’étanchéité de l’appareil face aux liquides (pluie, jet d’eau, immersion dans l’eau, mais aussi huile). Les indices les plus élevés sont 7 et 8. 7 correspond à une étanchéité jusqu’à 1 mètre de profondeur pendant 30 minutes et 8 à plus d’un mètre pendant une heure.

Ainsi notre bracelet SOS est classé IP 67, nos montres connectées et le DATI Android sont IP 68.

La chaussure connectée WaryMe x Parade convient également aux environnements avec un haut degré d’humidité puisqu’elle répond à la norme S3.

Environnements ATEX

Les “Zones ATEX” (ATmosphère EXplosive) sont des environnements de travail où peuvent se former des atmosphères explosives dues à des gaz et substances inflammables. Le risque d’explosion est donc important. Les salariés doivent être munis d’équipements et de protection spécifiques qui respectent la norme ATEX. Ainsi seuls certains DATI (boitier d’alerte, bouton SOS, téléphones et smartphones) répondent à la norme ATEX.

Investir dans un dispositif ATEX a un coût. Néanmoins, l’application mobile WaryMe est disponible, au même prix, quel que soit le smartphone sur lequel elle est téléchargée.

Zones blanches

Certains travailleurs isolés interviennent dans des zones non (ou mal) couvertes par le réseau mobile. En secteur rural, loin des agglomérations, ils y travaillent de manière ponctuelle ou non.

Dans les périmètres globalement couverts par le réseau, il arrive que certaines zones d’intervention des salariés soient hors réseau (téléphonique et wifi) : sous-sols, ascenseurs, salles confinées…

Dans tous ces cas de figure, les communications téléphoniques sont rendues difficiles. Il sera donc compliqué de déclencher une alerte de détresse transmise par appel téléphonique ou envoi d’un SMS.

Les solutions DATI à privilégier sont les suivantes :

  • Sur une zone géographique bien circonscrite, mais hors réseau téléphonique, il est possible de mettre en place un DATI sur ondes radio,
  • Dans un périmètre d’entreprise où le wifi passe mal, il est possible d’installer des répéteurs wifi afin de prolonger la réception,
  • Pour les travailleurs isolés et salariés de terrain, qui interviennent ponctuellement sur des zones sans couverture réseau, l’alerte programmée est une bonne solution.

Étude de risques avant d’équiper vos travailleurs isolés d’un DATI

En tant qu’employeur, vous devez étudier les risques que courent vos travailleurs isolés.

Les risques sont principalement de 4 ordres :

  • risque médical (malaise, AVC),
  • risque physique (chute, accident),
  • risques psycho-sociaux (stress lié à l’isolement)
  • risque d’agression.

Pour suppléer à ces dangers, vous devez vous assurer que les fonctionnalités suivantes sont disponibles dans le DATI que vous choisirez :

Alerte automatique en cas d’immobilité prolongée ou de perte de verticalité

Immobilité et perte de verticalité sont le signe d’un arrêt dans l’activité normale du salarié, dû le plus souvent à un accident ou un malaise. L’alerte automatique permet de prévenir l’équipe et de déclencher l’envoi des secours auprès du salarié en détresse.

L’immobilité prolongée et la perte de verticalité peuvent être détectées par un DATI sur boitier (on parle d’ailleurs à ce titre de dispositif homme mort), téléphone, smartphone, bouton SOS, chaussure ou montre connectées.

Une pré-alerte pour éviter les alertes intempestives

Il est important de sélectionner un dispositif qui ne déclenche pas d’alerte intempestive. Si le porteur du DATI s’allonge quelques minutes pour une réparation au niveau du sol ou qu’il pose son smartphone sur un bureau, il ne faut pas que le DATI interprète mal la perte de verticalité ou l’absence de mouvement et envoie une alerte qui n’a pas lieu d’être. C’est pourquoi un système de pré-alerte est nécessaire. Il doit pouvoir être configurable et prévenir de l’envoi imminent de l’alerte si aucun mouvement ne vient désenclencher l’alarme.

Alerte discrète en cas d’agression

Une fonctionnalité d’alerte discrète est indispensable pour les salariés qui travaillent avec du public extérieur à l’entreprise (vendeurs, gardiens d’immeuble, techniciens d’intervention, réceptionnistes, personnels de ménage, agents des hôpitaux ou des services publics).  Face à une agression ou à des menaces, des solutions d’alerte discrète existent. L’appui sur le bouton 4x ON/OFF du smartphone équipé de l’application mobile WaryMe, un bracelet SOS (porté en pendentif ou en clip ceinture) ou une montre connectée permettent de lancer une alerte discrètement.

Impliquez vos salariés dans le choix du dispositif PTI

Vous souhaitez équiper vos collaborateurs d’un DATI ? Il faut prendre en compte leurs souhaits et s’adapter à leur équipement.

Ecouter ses collaborateurs est essentiel. Ce sont eux qui sont sur le terrain et font face aux risques du travail isolé. Ils seront les mieux à même de définir leur environnement de travail.

Si vous voulez qu’ils portent le DATI (on en reparle plus bas dans l’article) il faut que celui-ci réponde à leurs besoins.

Souvent les collaborateurs considèrent les DATI anciennes générations comme des contraintes, car ce sont des équipements supplémentaires qu’il faut penser à prendre. Ils sont donc peu portés, déchargés, oubliés à la maison, voire perdus.

Les salariés disposant d’un smartphone professionnel adopteront plus facilement un DATI sur application mobile. En effet l’application se télécharge facilement et ne vient pas rajouter un énième dispositif.

La montre connectée est également plus facile à porter qu’un DATI traditionnel. Car elle allie le confort d’une montre et l’utilité d’un dispositif d’alerte.

Enfin la chaussure connectée est parfaite chez les salariés pour qui le port de chaussures de protection est nécessaire. La chaussure connectée c’est un EPI + DATI dans un même dispositif, qui ne risque pas d’être oublié !

Étape 3 : Configurer la chaine de mobilisation du dispositif d'alerte

Définir les personnes qui recevront l’alerte est une étape indispensable et centrale dans l’usage d’un dispositif d’alerte pour vos personnels de terrain.

3 types de traitement d’alerte sont possibles :

  • En interne par un salarié, collègue, N+1 ou collaborateur,
  • Par votre PC sécurité,
  • Par un centre de télésurveillance.

L’alerte reçue en interne est la plus simple et la moins coûteuse à mettre en place. Il suffit de définir quelle personne recevra l’alerte.

La gestion des alertes par un PC sécurité est idéale pour les entreprises qui ont déjà un centre de supervision en interne. Si vous n’êtes pas encore équipé, l’installation d’une console de supervision qui monitore l’ensemble des DATI est relativement simple.

Enfin déléguer le traitement des alertes à un centre de TLS permet d’externaliser cette gestion à des équipes disponibles 24/24 et 7/7 et formées spécifiquement à la levée de doute. En cas d’équipes réduites ou de travail en horaires décalés, le recours à la télésurveillance peut être intéressant.

Appels en cascade….

Les DATI classiques (boitier, téléphone et application sur smartphone) transmettent l’alerte sous forme d’appel téléphonique ou de SMS en cascade. 

Vous devez donc indiquer les numéros de téléphone de la télésurveillance ou des personnes à joindre en cas d’urgence.

Si la première personne ne répond pas, l’appel est transmis à une deuxième, et ainsi de suite. Le risque est donc que la prise en charge de l’alerte soit longue. Par ailleurs, en cas de mauvais réseau téléphonique, l’alerte risque de ne pas être transmise.

Or, en cas d’accident, de malaise, ou d’agression, chaque minute compte.

…Ou multi-récepteurs en simultané

Le DATI WaryMe sur smartphone envoie l’alerte à plusieurs récepteurs en simultané, via un protocole IP. Ce qui rend le traitement de l’alerte plus rapide et efficace :

  • L’alerte peut être reçue simultanément par des collaborateurs en interne et par la télésurveillance qui procède à la levée de doute,
  • L’indisponibilité de l’un des récepteurs ne décale pas dans le temps la réception de l’alerte par les autres,
  • Les récepteurs peuvent coordonner la prise en charge de l’alerte. Ils échangent via la messagerie interne.
  • Il n’y a pas de temps d’établissement de l’appel. Car l’application WaryMe enregistre l’environnement sonore du salarié en danger dès le lancement de l’alerte. Le récepteur peut donc réécouter ce qu’il s’est passé dans les premières secondes et comprendre rapidement la situation.

La chaine de mobilisation se définit en amont dans la console d’administration.

schéma du plan d'action dati WaryMe

Étape 4 : Bien configurer les fonctionnalités de votre PTI-DATI

Une fois le dispositif acquis, il est nécessaire de paramétrer les fonctionnalités dont vous aurez besoin.

Les fonctionnalités paramétrables du DATI WaryMe sont les suivantes :

  • Détection d’immobilité,
  • Détection de la perte de verticalité,
  • Alerte programmée,
  • 4 fois on/off pour une alerte discrète sur smartphone android.

Il est nécessaire également pour les applications mobiles qui permettent de géolocaliser un salarié en détresse d’accepter la localisation.

Pour permettre à l’application WaryMe de fonctionner, il faut autoriser également l’utilisation du microphone. En effet l’application enregistre l’environnement sonore du collaborateur en détresse dès la première seconde de l’alerte. (En dehors d’une alerte, le dispositif Waryme ne géolocalise pas et n’enregistre pas les salariés équipés de notre dispositif de protection).

Étape 5 : Former vos équipes à l'utilisation de leur PTI-DATI

Dernier conseil : une fois les travailleurs isolés équipés de leur DATI, il est nécessaire de les former à la prise en main du dispositif. Avoir un dispositif simple et ergonomique est donc important.

Privilégiez des séances de formation en petits groupes organisées par le fournisseur pour l’ensemble des porteurs de DATI. Ils pourront ainsi poser toutes les questions qu’ils souhaitent.

Si le nombre d’utilisateurs à former est important, vous pouvez choisir une formation e-learning. Ses atouts sont nombreux :

  • le nombre d’utilisateurs est illimité et les coûts de formation sont minimisés
  • le format est attractif car constitué de vidéos courtes et pédagogiques
  • le responsable peut suivre la progression pédagogique de chaque apprenant
  • l’apprenant passe une courte séquence d’évaluation à chaque fin de module et reçoit une certification de fin de formation.

S’exercer régulièrement est nécessaire.

Le DATI WaryMe possède un mode « Exercice SOS » très intéressant pour s’entrainer à la manipulation du DATI sans déclencher d’alerte. L’utilisateur teste la solution de façon discrète, sans perturber l’activité de ses collègues. Il accède à sa géolocalisation, à l’enregistrement audio et affiche les informations sur le bon fonctionnement du dispositif (connexion au réseau, état des modes de déclenchement, niveau de la batterie, …).

Le Mode exercice de l'appli mobile WaryMe

Enfin il est du ressort du référent DATI de l’entreprise d’organiser des exercices grandeur nature. Cela permet aux salariés de manipuler le dispositif en conditions réelles. Il peut alors se réapproprier des automatismes et des gestes vus en formation.

Cet exercice permet également de tester les nouvelles fonctionnalités (mémo vocal, alerte programmée, talkie-walkie). L’occasion aussi de tester la bonne coordination avec la télésurveillance, ou de nouvelles zones géographiques couvertes par le DATI.

C’est une étape indispensable si on souhaite que les salariés s’emparent du DATI. L’objectif est qu’ils y voient une réelle utilité et ne le délaissent pas.

Enfin le référent DATI a pour mission d’impliquer les collaborateurs dans le port de leur DATI au quotidien.

Pour cela quelques idées :

  • Formez vos collaborateurs grâce aux exercices,
  • Sensibilisez-les en continu : mettez à leur disposition une documentation, une vidéo tuto, des modules de formation en présentiel ou distanciel, des affiches rappelant l’utilité du DATI,
  • Organisez un challenge entre équipes, entre sites, etc…

Un salarié impliqué n’oubliera pas son DATI !

Vous souhaitez équiper vos travailleurs isolés d’un dispositif DATI ?

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